Salut,
C'est marrant, ta question me rappelle une discussion que j'avais eue avec un client il y a quelques temps. Lui, il voulait absolument intégrer un système de gamification hyper complexe sur son site, alors que le parcours utilisateur était une catastrophe sans nom. Bref.
Pour la méthode MOSCOW, moi ce que je trouve capital, c'est de bien définir les objectifs business AVANT de commencer à lister les fonctionnalités. Si tu sais pas où tu vas, tu peux mettre toutes les fonctionnalités "Must have" que tu veux, ça servira à rien. Genre, est-ce qu'on cherche à augmenter le nombre de leads, à améliorer le taux de conversion, à réduire le taux de rebond, etc. ? Faut que ce soit clair, mesurable et partagé par toute l'équipe.
Ensuite, pour départager le "Must have" du "Should have", je me base sur des données concrètes, pas sur le feeling de machin ou de bidule. Ça peut être des données analytics (pages les plus visitées, entonnoir de conversion, etc.), des études de marché, des tests utilisateurs, etc. Plus tu as de données, plus c'est facile de justifier tes choix et de convaincre les autres. Sinon, c'est la porte ouverte à toutes les subjectivités, et là, bon courage pour te faire entendre.
Un truc qui marche bien aussi, c'est de faire des ateliers de priorisation avec les différentes parties prenantes (marketing, ventes, développement, etc.). Chacun expose ses arguments, on débat, et à la fin, on vote. Ça permet de créer un consensus et d'éviter les frustrations. Et puis, faut pas hésiter à remettre en question ses propres priorités. Parfois, on s'accroche à une idée alors qu'elle n'est pas si pertinente que ça. L'humilité, c'est toujours payant.
Et enfin, faut pas oublier que la méthode MOSCOW, c'est un outil, pas une fin en soi. Faut l'adapter à son contexte, à ses besoins, à ses contraintes. Et surtout, faut pas hésiter à la compléter avec d'autres méthodes de priorisation (Ice scoring, Kano model, etc.). Plus tu as d'outils à ta disposition, plus tu es armé pour faire les bons choix. D'ailleurs en parlant d'outils, j'ai lu un super article sur la priorisation des taches et moscow analyse est bien détaillée. Faut garder l'esprit ouvert et ne pas se laisser enfermer dans une seule et unique approche.
Je suis d'accord avec toi sur l'importance des objectifs business définis claiiiirement dès le début. Sans ça, c'est un peu comme naviguer sans boussole, on risque de se perdre en mer de fonctionnalités inutiles. Et ton lien vers l'article est top, merci du partage !
Complètement d'accord. Et pour les objectifs, faut vraiment les quantifier. Genre, au lieu de dire "augmenter les leads", faut viser un truc du style "augmenter les leads de 20% en 3 mois grâce à [telle fonctionnalité]".
Ca force à réfléchir plus concrètement et à mesurer l'impact réel ensuite.
C'est clair, Alimov, la quantification, c'est la base. Sans mesure, on fait juste de la broderie... et encore, même la broderie a ses propres mesures !
La broderie, c'est tout un art, hein. D'ailleurs, je collectionne les timbres sur ce thème, c'est fou le niveau de détail qu'on peut atteindre ! Mais revenons à nos moutons, la méthode Moscow, je suis d'accord avec l'importance de quantifier, ça permet d'éviter de se perdre dans des considérations trop subjectives et d'avoir une base solide pour prendre des décisions.
Ada Lovelace18, tu as raison, la broderie, c'est un art... et un métier ! Mais pour revenir à notre sujet, je suis d'accord : la quantification, c'est essentiel. Par contre, parfois, on a des "must have" qui sont plus liés à des aspects légaux ou de sécurité, et là, c'est plus dur de les quantifier en termes de ROI. Comment vous faites dans ces cas-là ?
C'est une excellente question, LaBrodeuseAgile96. La sécu et le légal, c'est le genre de truc où tu peux pas trop tergiverser, c'est clair. Mais même là, je pense qu'on peut trouver des moyens de "quantifier", enfin, d'évaluer l'impact, même si c'est pas directement en termes de ROI pur et dur.
Par exemple, prenons un "must have" lié à la RGPD. On va pas dire "cette fonctionnalité va nous rapporter 10 000€ par mois". Par contre, on peut dire "si on n'implémente pas ça, on risque une amende de X% de notre chiffre d'affaires annuel", en sachant que, selon la CNIL, ça peut monter jusqu'à 4% du CA mondial. Là, tout de suite, ça parle plus, non ? C'est une quantification du *risque*, pas du gain potentiel.
Autre exemple, pour un site e-commerce, l'implémentation d'un protocole de sécurité renforcé (genre, passer à TLS 1.3) peut être vu comme un "must have". Difficile de dire que ça va augmenter les ventes de façon directe. Mais on peut argumenter que ça va réduire le risque de piratage des données bancaires des clients, et que, selon une étude de Ponemon Institute (2023), le coût moyen d'une violation de données pour une entreprise est de 4,45 millions de dollars. Donc, en gros, on investit X pour éviter de potentiellement perdre Y.
Après, faut aussi voir ça comme un investissement en *confiance*. Si les utilisateurs se sentent en sécurité sur ton site, ils seront plus enclins à acheter, à revenir, à recommander. C'est plus dur à mesurer, mais c'est pas pour autant que c'est négligeable. Une étude de GlobalSign (2022) montrait que 48% des consommateurs abandonnent un achat en ligne si le site ne leur inspire pas confiance. Donc, même si on n'a pas un ROI direct et quantifiable, on peut estimer l'impact négatif potentiel de l'absence de cette fonctionnalité.
En gros, même pour les aspects légaux et sécu, faut essayer de traduire ça en termes de risques évités, de confiance gagnée, ou d'impacts négatifs potentiels. Ça aide à prioriser et à justifier les choix, même si c'est pas aussi simple que de calculer un ROI classique.
Alimov a raison, même pour la sécu, on peut quantifier le risque. Et pour ceux que ça intéresse, j'ai trouvé cette vidéo qui explique différentes techniques de priorisation agile, dont MOSCOW. Ca peut aider à y voir plus clair. 😉
Excellente ressource, Ada Lovelace ! C'est toujours intéressant d'avoir une approche plus visuelle et didactique pour compléter les discussions écrites. Et puis, ça peut aider ceux qui découvrent la méthode et qui ont besoin d'une explication plus détaillée.
le 04 Novembre 2025
Salut, C'est marrant, ta question me rappelle une discussion que j'avais eue avec un client il y a quelques temps. Lui, il voulait absolument intégrer un système de gamification hyper complexe sur son site, alors que le parcours utilisateur était une catastrophe sans nom. Bref. Pour la méthode MOSCOW, moi ce que je trouve capital, c'est de bien définir les objectifs business AVANT de commencer à lister les fonctionnalités. Si tu sais pas où tu vas, tu peux mettre toutes les fonctionnalités "Must have" que tu veux, ça servira à rien. Genre, est-ce qu'on cherche à augmenter le nombre de leads, à améliorer le taux de conversion, à réduire le taux de rebond, etc. ? Faut que ce soit clair, mesurable et partagé par toute l'équipe. Ensuite, pour départager le "Must have" du "Should have", je me base sur des données concrètes, pas sur le feeling de machin ou de bidule. Ça peut être des données analytics (pages les plus visitées, entonnoir de conversion, etc.), des études de marché, des tests utilisateurs, etc. Plus tu as de données, plus c'est facile de justifier tes choix et de convaincre les autres. Sinon, c'est la porte ouverte à toutes les subjectivités, et là, bon courage pour te faire entendre. Un truc qui marche bien aussi, c'est de faire des ateliers de priorisation avec les différentes parties prenantes (marketing, ventes, développement, etc.). Chacun expose ses arguments, on débat, et à la fin, on vote. Ça permet de créer un consensus et d'éviter les frustrations. Et puis, faut pas hésiter à remettre en question ses propres priorités. Parfois, on s'accroche à une idée alors qu'elle n'est pas si pertinente que ça. L'humilité, c'est toujours payant. Et enfin, faut pas oublier que la méthode MOSCOW, c'est un outil, pas une fin en soi. Faut l'adapter à son contexte, à ses besoins, à ses contraintes. Et surtout, faut pas hésiter à la compléter avec d'autres méthodes de priorisation (Ice scoring, Kano model, etc.). Plus tu as d'outils à ta disposition, plus tu es armé pour faire les bons choix. D'ailleurs en parlant d'outils, j'ai lu un super article sur la priorisation des taches et moscow analyse est bien détaillée. Faut garder l'esprit ouvert et ne pas se laisser enfermer dans une seule et unique approche.
le 05 Novembre 2025
Je suis d'accord avec toi sur l'importance des objectifs business définis claiiiirement dès le début. Sans ça, c'est un peu comme naviguer sans boussole, on risque de se perdre en mer de fonctionnalités inutiles. Et ton lien vers l'article est top, merci du partage !
le 06 Novembre 2025
Complètement d'accord. Et pour les objectifs, faut vraiment les quantifier. Genre, au lieu de dire "augmenter les leads", faut viser un truc du style "augmenter les leads de 20% en 3 mois grâce à [telle fonctionnalité]". Ca force à réfléchir plus concrètement et à mesurer l'impact réel ensuite.
le 06 Novembre 2025
C'est clair, Alimov, la quantification, c'est la base. Sans mesure, on fait juste de la broderie... et encore, même la broderie a ses propres mesures !
le 06 Novembre 2025
La broderie, c'est tout un art, hein. D'ailleurs, je collectionne les timbres sur ce thème, c'est fou le niveau de détail qu'on peut atteindre ! Mais revenons à nos moutons, la méthode Moscow, je suis d'accord avec l'importance de quantifier, ça permet d'éviter de se perdre dans des considérations trop subjectives et d'avoir une base solide pour prendre des décisions.
le 07 Novembre 2025
Ada Lovelace18, tu as raison, la broderie, c'est un art... et un métier ! Mais pour revenir à notre sujet, je suis d'accord : la quantification, c'est essentiel. Par contre, parfois, on a des "must have" qui sont plus liés à des aspects légaux ou de sécurité, et là, c'est plus dur de les quantifier en termes de ROI. Comment vous faites dans ces cas-là ?
le 07 Novembre 2025
Merci pour vos retours et vos idées. C'est toujours bon d'avoir des confirmations et des pistes concrètes.
le 07 Novembre 2025
C'est une excellente question, LaBrodeuseAgile96. La sécu et le légal, c'est le genre de truc où tu peux pas trop tergiverser, c'est clair. Mais même là, je pense qu'on peut trouver des moyens de "quantifier", enfin, d'évaluer l'impact, même si c'est pas directement en termes de ROI pur et dur. Par exemple, prenons un "must have" lié à la RGPD. On va pas dire "cette fonctionnalité va nous rapporter 10 000€ par mois". Par contre, on peut dire "si on n'implémente pas ça, on risque une amende de X% de notre chiffre d'affaires annuel", en sachant que, selon la CNIL, ça peut monter jusqu'à 4% du CA mondial. Là, tout de suite, ça parle plus, non ? C'est une quantification du *risque*, pas du gain potentiel. Autre exemple, pour un site e-commerce, l'implémentation d'un protocole de sécurité renforcé (genre, passer à TLS 1.3) peut être vu comme un "must have". Difficile de dire que ça va augmenter les ventes de façon directe. Mais on peut argumenter que ça va réduire le risque de piratage des données bancaires des clients, et que, selon une étude de Ponemon Institute (2023), le coût moyen d'une violation de données pour une entreprise est de 4,45 millions de dollars. Donc, en gros, on investit X pour éviter de potentiellement perdre Y. Après, faut aussi voir ça comme un investissement en *confiance*. Si les utilisateurs se sentent en sécurité sur ton site, ils seront plus enclins à acheter, à revenir, à recommander. C'est plus dur à mesurer, mais c'est pas pour autant que c'est négligeable. Une étude de GlobalSign (2022) montrait que 48% des consommateurs abandonnent un achat en ligne si le site ne leur inspire pas confiance. Donc, même si on n'a pas un ROI direct et quantifiable, on peut estimer l'impact négatif potentiel de l'absence de cette fonctionnalité. En gros, même pour les aspects légaux et sécu, faut essayer de traduire ça en termes de risques évités, de confiance gagnée, ou d'impacts négatifs potentiels. Ça aide à prioriser et à justifier les choix, même si c'est pas aussi simple que de calculer un ROI classique.
le 07 Novembre 2025
Alimov a raison, même pour la sécu, on peut quantifier le risque. Et pour ceux que ça intéresse, j'ai trouvé cette vidéo qui explique différentes techniques de priorisation agile, dont MOSCOW. Ca peut aider à y voir plus clair. 😉
J'espère que ça vous sera utile! 🚀
le 07 Novembre 2025
Super la vidéo, Ada Lovelace. Merci pour le partage. Je vais regarder ça attentivement.
le 07 Novembre 2025
Excellente ressource, Ada Lovelace ! C'est toujours intéressant d'avoir une approche plus visuelle et didactique pour compléter les discussions écrites. Et puis, ça peut aider ceux qui découvrent la méthode et qui ont besoin d'une explication plus détaillée.